un endroit où parler de rien et de rien
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Aujourd'hui à la Keufna j'ai vu que Nicola Sirkis avait écrit un roman. Ca m'a choqué.
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Et il déclare même: "Dès que j'ai su écrire, j'ai rempli des cahiers et des cahiers, dit-il. À seize ans, j'ai même commencé un roman policier resté inachevé. Et par la suite, c'est encore le plaisir de jouer avec les mots qui m'a entraîné dans l'aventure musicale."
Tout s'explique!^^
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Pauv' Nicolas Sirkis (au bon lait de brebis), il n'a jamais trouvé le coupable de son propre thriller, c'est moche ça...
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tupeutla a écrit:
Du genre Sirkis?
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C'est pas un extraterrestre Sirkis avec un nom pareil?
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Ha voilà , je l'ai retrouvé.
Donc, je m'intéresse à la lit et rature nordique, et il parait que Fluide aussi. Mais peut être n'est-ce pas la seule. Alors échange de bons écrivains du grand nord attation, 4 3 2 0 pastèque!
Voila, donc jusqu'ici j'ai lu : "La vierge froide et autres racontars" de Jørn Riel, plein de Paasilina, des Henning Mankell, quelques Arnaldur Indridason, et un Halldor Laxness (Under the Glacier). Je parle pas de littérature russe et compagnie, parceque ça fait trop. Oila, je peux donner des détails si vous avez pas lu et que ça vous interesse, et je suis preneuse de nouveaux noms.
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Ah si, quand même LE PINGOUIN d'Andrei Kourkov et pis Le maitre et marguerite de Boulgakov, parceque je suis une rebelle et j'aime enfreindre mes propres règles.
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Qui sont (pour des raisons sans aucun rapport) mes deux préférés de la littératture russe (même si Kourkov est ukrainien).
Lusses-tu la suite du pingouin (Les pingouins n'ont jamais froid) ?
Dans un genre étrange, j'ai aussi plutôt apprécié le « best seller » de Sergueï Loukianenko « Les sentinelles de la nuit » et moins la suite « Les sentinelles du jour ». C'est un peu primaire pour être qualifié de littérature, mais ça donne un éclairage intéressant sur la Russie moderne et sa mythologie...
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Fluide a lu de nombreux romans fleuves de la grande Hebjorg Wassmo. (Des sagas féminines bien balancées, avec l'adaptation au cinéma Dina's book très réussie il y a quelques années.)
(je parle de moi à la 3ème personne, si je veux)
Parmi mes préférés, bien sûr la grande et uniquissime Selma Lagerlöf... qui excelle totalement dans son exercice...
Quant aux autres je ne saurais que conseiller Torgny Lindgren, Nikolaj Frobenius (Le Valet de Sade et d'une pure et simple génitude), Per Olov Enquist ainsi que certains livres d'Anna Enquist... Quelques polars sympa aussi... (cf. Sjöwall & Wahlöö.)
Et l'immensissime Göran Tunström que je pense vénérer jusqu'à ma mort (bon, à l'exception du bouquin que j'essaie de lire en ce moment Partir en hiver, qui est en fait un carnet de voyage... et je ne suis pas une fan du genre).
Et Sigrid Undset.
Je n'ai pas lu Paasilina... et ne connais aucun des noms sus-cités. Ceci-dit j'ai toujours été snob avec les bouquins (non, en fait j'ai rayé Paasilina à cause d'un ex... rien que de voir son nom, beurk.) quant au reste, jamais rencontré sur aucun étal quelconque !
Je m'apprète à lire Voile de pierre d'Ake Edwardson. En fait je ne peux pas m'empêcher d'acheter un bouquin quand je vois des ö, des ° sur les A, des o barrés... je suis juste folle je crois. C'est un TOC non?
Dernière modification par Fluide (19-11-2007 22:12:02)
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Dommage que tu rejettes Paasilina, je le trouve très bon. Il a un don pour poser des personnages farfelus dans des situations abracadabrantes, le tout en restant crédible, avec une écriture toute simple, mais qui me transporte. Il est assez inégal dans sa production, je conseille vivement "la foret des renards pendus" "le lièvre de Vatanen" "prisonniers du paradis" ou encore le récent "le bestial serviteur de pasteur Huuskonen".
Henning Mankell ecrit des polards suedois bien ficellés. Pareil pour Arnaldur Indridason, mais en Islande.
Halldor Laxness est un prix nobel islandais. Une écriture pour le moins indescriptible, en tout cas subtile, poétique et folle. Pour moi, il traduit vraiment la douce folie qui règne dans cette île, entre vie austère et conte fous.
Après, "La vierge froide et autres racontars" de Jørn Riel, c'est le genre récit de vie dans les régions arctiques, du Jack London en plus déjanté.
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>M. Shadock : non, j'ai pas lu la suite, mais ça m'intéresse!
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TaupeMAUDite a écrit:
Halldor Laxness est un prix nobel islandais. Une écriture pour le moins indescriptible, en tout cas subtile, poétique et folle. Pour moi, il traduit vraiment la douce folie qui règne dans cette île, entre vie austère et conte fous.
Ahhh, ça m'intéresse. C'est ce que je rencontre justement dans cette littérature qui m'intéresse. Je ne connais pas ce Monsieur mais je vais.
Le pb c'est qu'il est souvent difficile de trouver des publications françaises en grand nombre avec la littérature scandinave. Et quand c'est épuisé c'est la plaie! (j'avoue que j'ai une préférence pour Actes Sud... si c'est pas snob!)
Ce que tu traduis de cet auteur, c'est justement l'univers de Selma Lagerlöf, de Goran Tunström (Le Buveur de lune, génial!! L'oratorio de Noël, et surtout LE VOLEUR DE BIBLE !!!!!! , etc.), de Wassmo aussi... et d'ailleurs de la plupart des écrivains du Grand Nord que j'ai eu l'honneur de lire.
Des univers peuplés de fantômes, de froid, de misère et de féérie. Où le quotidien tragique baigne dans un flot de magie... Noir et sucré à la fois.
D'où ma fascination pour leur écriture. Ca change des platitudes habituelles.
Dernière modification par Fluide (20-11-2007 10:48:19)
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Oui! Tout à fait d'accord! Ben je note précieusement tes recommandations, et je vais chercher ça!
Pour Halldo Laxness, j'ai un de ses bouquins, mais en anglais...Tu lis en anglais?
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Pour Jørn Riel, je conseillerais le racontar "Le roi cochon", très court, glacial und drôle, efficace.
Et Henning Mankell, d'accord avec toi, la taupe, mais autant les polars sont presque tous très bons, autant à chaque fois que j'ai essayé d'ouvrir un roman, pouf, tombé des mains. Etrange.
C'est marrant, j'aime aussi beaucoup tous les autres cités (enfin Hebjorg Wassmo y'a longtemps, je crois que ça ne m'attire plus maintenant). Est-ce que ce foroume serait un repère de scandinavophiles ?
Taupinette, je suis désespérée de plus rien à lire de Mankell, tu m'assures que je peux choper Arnaldur Indridason les yeux fermés, à la place ?
Bon, et pareil pour le nobel, là , connais pas, donc pain on the table, donc excellente nouvelle.
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je connais que Paasilina et Kourkov, c'est bien, y a des animaux mignons
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"Quelqu'un devrait aller lui dire de ne pas hurler, un homme de son âge. C'est pas possible qu'un être humain crie comme le dernier des loups." -- Le meunier hurlant -- Arto Paasilinna. Jorn Riel c'est vraiment sympa itou. La Vierge froide et autres racontars, etc... Vive la collection 1018.
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Bourgois, de manière générale.
Et Gaïa, quamême. Le papier rose, mmmmm.
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Bon, ben pour ton copain Halldo Laxness, ça va être rude de trouver un bouquin en français... voire même un bouquin tout court (à prix abordable pour moi). Je ne lis pas dans le texte, et pour me détendre je déteste lire en anglais. J'en bouffe assez comme ça à côté des bouquins en anglais!
Snif!
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Argh, ben ouai, je l'avais trouvé sur place Laxness.
Louise, je t'assure Indridasson est pas mal du tout, peut être pas aussi bon que Mankell quand même, mais ya la petite Icelandic touch que j'aime bien. Et Indridasson se trouve très fastoche dans les librairies, lui.
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>Lolo : Ah j'ai pas lu "le meunier hurlant", il est vraiment bien? Parceque "la cavale du géomêtre" et "un homme heureux" c'était sympa mais sans plus, et "petits suicide entre amis" c'était drôle mais un peu répétitif...
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Je lis en ce moment même Jamais avant le coucher du soleil, de Johanna Sinisalo. J'ai craqué pour la couverture, bien sûr... et c'est très chouette!
Puis investissement dans de nouveaux Lindgren, un Jari Tervo (inconnu au bataillon, ce "mauvais garçon de la littérature finlandaise")...
Je suis déjà toute émoustillée !Je t'aime toi !
Dernière modification par Fluide (25-11-2007 15:57:37)
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Fluide a écrit:
Je m'apprète à lire Voile de pierre d'Ake Edwardson.
J'ai trouvé, dans Un cri si lointain, qu'il avait une drôle de façon de poser ses personnages : ils ne sont pas là , et puis flouf, ils sont là et se mettent à parler comme s'ils avaient toujours été là . Ca leur donne une psychologie assez fantômatique, voire par moments si cotonneuse qu'il est facile de confondre les personnages (trouvé-je)(c'est un peu énervant, j'achète un bouquin pour me détendre, pas pour jouer au Cluédo version Colonel Moutarde avec des cornes d'élan sur la tête).
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C'est Mme Taupe, dans le terrier avec les cornes d'élan !
Pourtant, ça sonne assez bien, je trouve
Koikoi ? Le cluyau-d'eau c'est pas de la littérature ? On m'aurait menti ?
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Extraits du dernier post de Charly le prof
Ca cause d'écriture et de préhistoire.
L’élève mâle est belliqueux dans la graphie, querelleur dans le soulignement, mais est-ce vraiment une surprise ? Car enfin, quelle était sa tâche au temps d’avant, si ce n’est ravitailler en mammouths frais la joyeuse ribambelle de la famille Crado dont la plupart étaient analphabètes ? Oui, la piètre prestation graphique de nos petits sapiens n’est que la lourde conséquence de cet atavisme guerrier.
Leur écriture ne doit pas se lire, au sens littéral, mais s’apprécier, dans ses couleurs, ses formes, ses volutes qui, tels des pétroglyphes balbutiants, dessinent une émouvante fresque au lyrisme pataud, dédiée à leur quête du rectiligne, à leur quête éperdue de la ligne droite.
L’utilisation de la gomme est rudimentaire, vengeresse, sa fonction initiale pervertie, car ici, à la notion d’effacement est astucieusement substituée celle de l’étalement, qui officie tel un masque opaque.
Et l’effacement de l’incongruité produit immanquablement une soupe infâme, métaphore attendrissante de leur quête nourricière.
Le visiteur averti de la caverne où j’exerce, ma salle de techno, saura discerner en observant leur cahier, l’esquisse de Lascaux, les prémices de Chauvet.
Émouvant n’est-ce pas ?
Dernière modification par tupeutla (31-01-2008 13:39:07)
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